Les dangers de la migration clandestine ont été au centre d’une rencontre d’échanges organisée, mercredi 25 octobre, par le Centre italien d’aide à l’enfance (CIAI). C’est dans le cadre du projet Alternatives aux migrations irrégulières en Côte d’Ivoire (AMICI). Pour Dogo Koffi Charles, représentant le préfet de la région de Bounkani, la migration clandestine est une question brûlante pour nombre de pays, dont la Côte d’Ivoire. « Il faut éveiller la conscience des jeunes sur le côté pervers de ce phénomène », a déclaré le secrétaire général de préfecture.
Selon la coordonnatrice régionale du CIAI, le Bounkani regorge d’énormes potentialités. Leur mise en valeur, un puissant moyen d’autonomisation financière de la jeunesse locale. « Ça ne vaut pas le coup de risquer sa vie. L’eldorado, c’est ici ! Il suffit d’avoir un peu de volonté », a lancé Ouattara Lynda. La raison d’être de l’AMICI, c’est donc la sensibilisation et la création d’activités génératrices de revenus au profit des jeunes pour leur éviter la tentation de la migration irrégulière.
Le bilan à mi-parcours du projet dans les départements de Bouna et Téhini, plus que satisfaisant. Environ 2.460 jeunes en sont bénéficiaires. Statistiques données par Ouattara Lynda et Frederica Joele (chef du CIAI). Les responsables de l’ONG SOS immigration clandestine ont saisi l’occasion pour projeter un film sur les pièges de l’exode frauduleux vers l’Europe.